Les services gratuits offerts au jardinier par la Nature

Cette émission est une présentation de Bionik,
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et produits au Québec.

La nature offre des services gratuits dont le jardinier peut bénéficier en adaptant son jardin et ses pratiques de jardinage.

Le service le plus important est la lumière du soleil. Cette source d’énergie gratuite est à la base du processus la photosynthèse qui fournit une grande partie de l’alimentation des plantes. En fait, chaque feuille est un panneau solaire qui grâce à la photosynthèse transforme le gaz carbonique et d’autres éléments minéraux en matière organique fraîche. Quand celle-ci va se décomposer, elle sert de carburant à la vie de la flore et de la faune du sol. Transformée en humus, la matière organique apporte des éléments minéraux assimilables par les plantes.

Le jardinier peut tirer parti de la lumière du soleil en respectant les besoins en lumière des plantes : plein soleil, mi-ombre et ombre. Il doit aussi garder en tête l’importance des feuilles lors de la taille en minimisant leur suppression. Au moment de la fertilisation, il doit tenir compte du fait qu’une grande partie de la nourriture d’une plante lui est fournie par la photosynthèse. De trop grands apports de fertilisants sont donc inutiles et la surfertilisation dommageable.

L’autre service indispensable est l’eau. Elle est fournie aux végétaux sous forme gazeuse par la vapeur d’eau émise par les plantes, le sol, sous forme de brouillard. Sous ses formes liquides, ce sont les précipitations, les pluies et la neige, ainsi que la rosée.

Le jardinier cherche à retenir, sans excès, l’eau fournie naturellement afin de minimiser les arrosages. Il évite la stagnation des excès d’eau par le drainage.

D’autres services sont générés par les organismes du sol, du plus petit au plus gros : macrofaune, mésofaune et microfaune. Ces organismes développent énormément d’énergie collective. Des milliards de milliards d’organismes vivants s’affairent à découper, réduire, digérer, etc., la matière organique. Ils la recyclent sous différentes formes que ce soit en humus ou en minéraux.

Le jardinier s’allie ces organismes en évitant de détruire leurs milieux de vie par des pratiques de jardinage inappropriées : retournement du sol, compaction, etc. Il évite aussi d’utiliser des produits tels que des engrais de synthèse et des pesticides très préjudiciables pour nombre d’organismes du sol. Il leur fournit un milieu aéré et riche en matières organiques.

D’autres collaborateurs vivent au-dessus du sol. Ce sont les insectes pollinisateurs et les auxiliaires des cultures : les oiseaux, les insectes et les microorganismes qui régulent les parasites.

Le jardinier profite de leurs bienfaits en les protégeant et encourageant leur présence. Il leur fournit de la nourriture sous forme de fleurs pour les pollinisateurs. Il procure de la nourriture, des habitats et des lieux de nidification pour les oiseaux. Il bannit les pesticides et évite d’utiliser des biopesticides.

L’air est aussi une source de service gratuit en effet, le dioxyde de carbone (CO2) est à l’origine de 85 % de la nourriture d’une plante. Pour les légumineuses, l’azote (N), de l’air est aussi une manière de s’alimenter. Un renouvellement d’air frais continuel favorise l’absorption des éléments contenus dans l’air.

C’est pourquoi le jardinier vérifie que son jardin est bien ventilé. Il évite de cultiver dans les endroits où l’air risque de stagner. Il assure une circulation de l’air de manière constante et sans excès.

Le vent, quand il ne dépasse pas des limites raisonnables, est aussi un bienfait pour le jardin. Il fortifie les tiges des plantes, dissémine le pollen et aide les auxiliaires à se déplacer.

Le jardinier peut s’assurer d’une bonne ventilation en installant, si nécessaire un brise-vent, une haie multistrate ou en faisant des plantations d’arbres et des arbustes fruitiers de manière stratégique.

On qualifie souvent ces ressources de renouvelables, si le sol, l’eau et l’air le sont, les renouvellements ne sont pas illimités. En effet, la planète Terre est un monde fini, et donc aux ressources naturelles limitées. Par exemple, un sol contaminé prendra de nombreuses années avant d’être à nouveau cultivable. Une eau potable polluée pourra, après des centaines de cycles d’épuration naturelle, ce qui nécessitera des décennies, être expurgée de ses polluants.

Dans la pratique, protéger ces ressources au niveau du jardin est une des premières responsabilités du jardinier.

L’énergie du jardinier est elle aussi gratuite? Non. En effet, les dépenses énergétiques pour la planification et la gestion du jardin comestible devront être compensées par la nourriture.

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