La fertilisation des arbres et arbustes fruitiers

Cette émission est une présentation de Bionik,
une gamme d’engrais et de composts certifiés 100 % biologiques
et produits au Québec.
.

La fertilisation des arbres fruitiers est un peu différente de la fertilisation du potager. Sur Radio légumes et Cie, les émissions La fertilisation, et oui, c’est assez simple, Engrais de synthèse ou naturel? Fast food ou cuisine du terroir? et Les multiples bienfaits des amendements sont de bons compléments à ce balado.

La particularité de la fertilisation dans un jardin fruitier tient au fait que l’on devrait prendre en compte de l’âge de la plante. Les apports d’engrais sont particulièrement importants quand le plant est jeune et quand l’arbre ou l’arbuste est plus vieux. En début de plantation la fertilisation facilite la reprise et aide la croissance menant à la mise à fruits. Après plusieurs années de production, elle supporte les arbres plus vieux pour leur donner une nouvelle vigueur. Entre les deux, quand la plante est en bonne santé et qu’elle produit suffisamment, la fertilisation est moins importante.

Les années qui suivent la plantation, les apports se font en tenant compte de l’appétit des plantes. On distingue :

  • Les fruitiers gourmands : amélanchier, cassissier, fraisier, framboisier, groseillier, houblon, mûrier, noisetier, noyer, poirier, pommier;
  • Les fruitiers moyennement gourmands : abricotier, argousier, camérisier, cerisier, kiwi, mûrier blanc et noir, pêcher, prunier, rosier rugueux, sureau du Canada, viorne pimbina;
  • Les fruitiers peu gourmands : bleuet, camarine, canneberge, figuier, goji, raisin d’ours, thé des bois, vigne.

En début de culture, ces besoins se traduisent de la manière suivante :

  • Plantes gourmandes : on fait un bon amendement annuel de compost, puis 2 à 3 apports d’engrais naturels au cours de la saison;
  • Plantes moyennement gourmandes : on ajoute une bonne quantité annuelle de compost ainsi que 1 à 2 épandages d’engrais naturels au cours de la saison de croissance;
  • Plantes peu gourmandes : un léger apport annuel de compost ou d’engrais naturel est suffisant.

En milieu de culture, on fait les apports suivants :

  • Plantes gourmandes : une bonne quantité annuelle de compost + 1 à 2 apports d’engrais naturels par saison;
  • Plantes moyennement gourmandes : un léger apport annuel de compost ou d’engrais naturel chaque année;
  • Plantes peu gourmandes : aucune fertilisation.

Pour les plus vieux arbres ou arbustes, on utilise les mêmes quantités qu’en début de culture, mais une année sur 2 ou 3.

Inutile d’acheter plusieurs types d’engrais pour la fertilisation d’entretien. On favorise un fertilisant riche en phosphore, un peu en potassium et moins en azote. Une formule ayant pour proportion 1-2-3 en NPK est idéale.

Les fruitiers ayant besoin d’oligoéléments, ou éléments mineurs, il y a un avantage à utiliser un engrais naturel puisqu’ils sont présents dans ceux-ci, mais pas dans la plupart des engrais de synthèse. Le compost, le fumier composté ainsi que les engrais granulaires naturels certifiés biologiques : fumier de poule granulé, os moulu, farine de plume, sulfate de potassium, farine d’algue, farine de crustacés sont à privilégier. Les plantes de sols acides quant à elles demandent un engrais pour petits fruits ou un engrais acidifiant.

Les épandages se font au printemps et parfois jusqu’au milieu de l’été pour les plantes gourmandes. Quand on utilise un paillis, celui-ci en se décomposant apporte des éléments nutritifs et des oligoéléments tout en favorisant la vie microbienne du sol. On en tient compte dans la fertilisation. Des ajouts réguliers de paillis devraient entraîner une diminution des quantités d’engrais naturels.

Quand on cultive sur une pelouse ou un pré fleuri, on ne prend pas en compte les besoins des herbes. On fait comme si elles n’étaient pas là. On apporte aux arbres et arbustes fruitiers ce dont ils ont besoin comme fertilisation.

Les jeunes racines des arbres, celles qui absorbent le mieux les matières fertilisantes, sont situées à l’aplomb de la ramure. On applique donc la fertilisation dans cette zone, à la verticale extérieure des branches. Pour la fertilisation à l’engrais granulaire des grands arbres on fait plusieurs trous à l’aplomb des branches. On y insère les granules d’engrais, puis on referme les trous avec de la terre.

Pour les arbustes, on dépose l’engrais au pied des plantes, mais jusqu’à l’aplomb des branches.

L’engrais liquide est distribué par arrosage à l’aplomb des branches.

Ecoresponsable–Nature–C1–C4 simple
Comprendre la Nature et tirer parti de ses bienfaits

Dans une approche globale et holistique, une boîte à outils qui regroupe à la fois des principes de base et les modes d’emploi des différentes possibilités qui s’offrent aux jardinières et aux jardiniers.

Caractérisation, analyse, planification, façonnage du potage, implantation du jardin fruitier, entretien et récolte toutes les infos pour créer un jardin comestible de façon durable et économique.
Aménager et cultiver en respectant la Terre

Caractérisation, analyse, planification, façonnage du potager, implantation du jardin fruitier, entretien et récoltes, toutes les infos pour créer un jardin comestible de façon durable et économique.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Verified by ExactMetrics