L’atmosphérique et terrestre nutrition des plantes

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Les plantes se nourrissent à la fois par l’atmosphère et par le sol. En fait beaucoup plus par l’atmosphère que par le sol.

La nutrition par l’atmosphère est l’absorption d’éléments chimiques par les feuilles, et de manière beaucoup plus limitée par les tiges et les fruits verts. Cette forme d’alimentation fournit entre 82 et 95 % des éléments constitutifs de la plante. C’est principalement par la photosynthèse que se fait la métabolisation du carbone et de l’oxygène.

Quand on enlève l’eau des tissus des végétaux, le carbone représente de 40 à 50 % de la masse sèche, l’oxygène : 42 à 45 % et l’hydrogène de 5 et 6%. Chez les légumineuses l’azote représente de 2,5 à 4,5 %. Les autres éléments chimiques, ceux absorbés depuis le sol, sont « seulement » de 5 à 18 %. Toutefois, bien qu’ils soient minoritaires, ils sont indispensables au bon « fonctionnement » des plantes.

La prépondérance de l’absorption atmosphérique des éléments nutritifs montre l’importance de donner des conditions environnementales adéquates aux plantes.

L’absorption des éléments nutritifs dans le sol se fait par l’intermédiaire de nombreuses racines enchevêtrées et à l’aide des mycorhizes, des bactéries et des champignons. D’où l’importance d’un système racinaire en santé et de la présence de matière organique bénéfique à la vie du sol, en particulier de la microflore et de la microfaune.

Les principaux éléments minéraux provenant du sol sont l’azote, de 1 à 3 % de la composition de la plante, le phosphore, de 0,1 à 0,5 % et le potassium, de 2 à 4 %. Ce sont les éléments primaires regroupés sous le fameux NPK.

Cependant, il y a d’autres éléments qui ont leur importance. Les éléments secondaires sont le calcium, de 1 à 2 % de la plante, le magnésium, de 0,1 à 0,7 %, le soufre, de 0,1 à 0,6 %.

Pour ce qui est des oligoéléments, leur concentration varie de 10 à 0,001 partie par million (ppm). Par ordre d’importance ce sont : le fer, le manganèse, le cuivre, le bore, le zinc, l’aluminium, le nickel, le cobalt, le molybdène, le fluor et l’iode.

Tous ces éléments minéraux ont des actions sur la constitution, la structuration, le métabolisme et l’utilisation de l’énergie par la plante. Certains sont constitutifs. Ils pénètrent dans la plante à la suite des modifications microbiennes et ils y restent. C’est ceux que l’on mange. Ce sont le bore, le calcium, le cuivre, le fer, le magnésium, le manganèse, le molybdène, le phosphore, le soufre et le zinc.

Les éléments non constitutifs sont utilisés au cours de la culture, mais il n’entre pas dans la composition des plantes à la fin du cycle de culture. Ce sont le potassium, le sodium et le chlore.

Les plantes puisent les minéraux dans la solution du sol. D’où l’importance de l’eau. L’absorption se fait par un complexe phénomène d’osmose à travers la membrane des racines.

L’assimilation des éléments minéraux au niveau du sol est influencée par :

  • Le pH du sol : l’acidité favorise plutôt l’absorption;
  • La température : l’absorption est en relation avec la respiration et donc les températures;
  • L’aération du sol : les microorganismes du sol ont besoin d’air pour effectuer leurs fonctions;
  • La lumière : par le biais de la respiration.

Tous les éléments, primaires, secondaires et oligoéléments sont importants à cause de la loi du minimum, loi de Liebig ou loi des facteurs limitants. Cette loi spécifie que le rendement d’une culture est limité par l’élément fertilisant qui le premier vient à manquer. Si un élément nutritif primaire, secondaire ou un oligoélément ne peut être absorbé par la plante, soit par manque, soit par problème de solubilité, il limite ou il empêche l’absorption des autres éléments.

Ces informations sur le métabolisme des plantes ont pour corolaire qu’il faut mettre les plantes dans des conditions environnementales adéquates. Il faut diversifier les apports d’amendements, de fertilisants et de biostimulants et ajouter le plus possible de biodiversité au jardin.

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