La chitine : un composé méconnu et fort utile

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La chitine est un polymère produit naturellement qui contient de l’oxygène, de l’hydrogène et de l’azote. Elle est synthétisée par les glandes à chitine de nombreuses espèces animales ou fongiques. On considère que c’est le composant organique le plus abondant sur la terre après la cellulose qui lui ressemble chimiquement.

Son existence a été découverte en 1811 par le botaniste, pharmacien et chimiste français Henri Braconnot dans les champignons. C’est en 1923 que le chimiste français Auguste Odier le nomma « chitine ». Ce nom vient du grec chiton, qui signifie « tunique », par analogie avec les coquilles protectrices des arthropodes (arachnides, insectes et crustacés) dans lesquelles il l’identifia.

Dans la nature, on trouve la chitine dans les exosquelettes des insectes, les coquilles extérieures des crustacés, les algues marines et les parois cellulaires des champignons, notamment les mycorhizes. Chez les crustacés, la chitine représente de 14 à 27 % du poids sec des crevettes et de 13 à 15 % chez les crabes.

La chitine est insoluble dans l’eau. Du coup, elle reste dans le sol plutôt que d’être lessivée par les eaux de pluie, ce qui est bénéfique pour la plante. Biodégradable, elle est décomposée par les mêmes organismes du sol qui s’attaquent à la cellulose. Elle est non toxique.

Ce composé organique a pour rôle de structurer la plante en favorisant la rigidité des tiges. Il augmente la résistance des végétaux aux parasites, notamment les champignons pathogènes. C’est un phytoprotecteur. Il aide, en association avec le calcium, à prévenir la pourriture apicale, ou nécrose apicale, des tomates, piments, concombres et autres fruits.

La chitine est un éliciteur, une substance qui stimule les mécanismes de défense naturelle chez les plantes. C’est en fait un éliciteur fongique qui améliore les capacités des plantes à lutter contre de nombreuses maladies. Il joue son rôle de manière préventive. Il active les mécanismes de défense des végétaux avant que les organismes nuisibles puissent infecter le végétal. Il inhibe la croissance de champignons pathogènes. Il crée un film entre le champignon pathogène et la plante, ce qui protège cette dernière.

Ce n’est pas un amendement, il n’est pas composé de diverses matières organiques. Ce n’est pas un fertilisant, car il ne contient aucun élément minéral : majeur, secondaire ou oligoélément. C’est un biostimulant puisqu’il agit sur le métabolisme des plantes.

On trouve de la chitine dans les composts renfermant des carapaces de crustacés, dans les frass, dans les farines de crevettes, de crabes et d’algues marines, dans les algues marines liquides et dans les mycorhizes.

Il n’y a pas de norme sur les quantités à utiliser. On se contente de sélectionner des produits qui en contiennent.

La chitine ne sert pas uniquement au jardin. On en trouve dans les cosmétiques, l’alimentation industrielle, elle sert pour le traitement des eaux usées, etc.

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